À mon sujet

Bonjour,

je m’appelle Catherine, j’ai une petite cinquantaine et m’intéresse à beaucoup de choses.

Et d’ailleurs, je crois que je ne fais pas le métier de bibliothécaire par hasard, car je ne me considère pas uniquement comme quelqu’un qui traite des données, mais aussi comme une sorte de petit détective scientifique. Cela ne m’a jamais suffit de trouver à partir d’un vulgaire catalogue sous quel nom a été édité tel ou tel livre, car la plupart du temps, je ne peux pas m’empêcher de jeter un coup d’œil ou plus sur le contenu du livre en question. Grâce à cette curiosité, j’ai sans vouloir me vanter accumulé au fil du temps des connaissances dans divers domaines, connaissances que j’aime humblement transmettre à mon entourage.

Et puis j’ai trouvé le bonheur de ma vie

Mon premier mariage a été une expérience difficile et de courte durée. Bien-sûr je ne regrette rien aujourd’hui car j’essaie toujours de voir les bons côtés des choses. Après mes études, j’ai travaillé longtemps dans une petite bibliothèque médicale. Une fois célibataire (les grands changements arrivent souvent au même moment), je suis passée à une grande bibliothèque universitaire, où j’ai sans même le chercher trouvé l’homme de ma vie. Mon second mari et moi partageons non seulement le goût de l’humour mais aussi le désir de voyager, la curiosité d’apprendre et d’échanger des idées sur un large éventail de questions. Et l’amour bien-sûr ! Après ces moments relativement esseulés, même si j’ai beaucoup d’amis et amies, et beaucoup de centres d’intérêts, quel bonheur d’avoir rencontré un être si merveilleux et plein de compréhension !

Internet est imparable

Aujourd’hui, de plus en plus de gens utilisent Internet en tant que source d’information, à tord ou à raison d’ailleurs. Enfin c’est comme ça que vous êtes tombée sur moi.

Il est vrai qu’à l’heure des moteurs de recherche, de Wikipédia & compagnie, pratiquement plus personne n’achète les éditions en plusieurs volumes du Littré ou du Larousse. Même si je suis ardent défenseur de l’imprimé, on ne peut pas nier le progrès, mais l’embrasser, et l’utiliser à bon escient. C’est à dire ne pas tout croire et ne pas utiliser Internet comme unique source de connaissances, surtout car l’industrie l’utilise tellement souvent à son avantage, mais il est aujourd’hui non seulement inévitable, mais aussi important de l’utiliser comme une source supplémentaire d’information. En résumé : je vis avec mon temps, et j’apprécie le « World Wide Web », oui.

Les expériences sont toujours enrichissantes

Cependant, on ne trouve pas sur le réseau que de bonnes informations, mais aussi beaucoup de n’importe quoi, d’informations manipulées et des pages qui cachent de façon évidente ou bien cachée des stratégies de vente. Même les articles de Wikipédia d’ailleurs. Et cela m’agace vraiment lorsque je fais des recherches.

Quand ma ménopause est arrivée, j’ai commencé à prendre le temps de m’occuper de moi. Et puis j’ai décidé de publier un site intitulé « le tabou de la ménopause ». Parce que cette foison d’informations n’aide finalement pas vraiment si on ne l’agrémente pas d’exemples personnels tirés de la vraie vie. En tout cas en ce qui concerne un terrain si vaste comme la ménopause chez la femme. Et pourquoi fais-je cela ? Eh bien, j’ai déjà partagé la moitié de ma vie des connaissances dans des domaines très complexes avec d’autres personnes, et pour être franche, et bien je me fais aussi plaisir car j’aime ça.

« Mais tout un site sur la ménopause ? »

C’est la question que m’a posé mon mari quand je lui ai demandé de l’aide à la mise en œuvre de mon projet. Notre discussion qui a suivi a été très instructive. Pour lui, comme pour moi. Aujourd’hui, des fillettes de treize ans parlent de façon très ouverte de leur puberté, par contre qu’une femme d’âge mûr parle de sa ménopause et des problèmes connexes, là, la société a déjà nettement plus de difficultés à l’accepter.

Que les hommes ne soient pas follement intéressés par la ménopause, je le conçois encore, mais je m’étonne néanmoins qu’après tant de progrès en terme d’émancipation, on trouve si peu de documentation sur les différentes phases de la ménopause, sur l’hormonothérapie ou d’autres domaines concernant les symptômes climatériques. À mon avis, le sujet est encore tabou.

Et puis si une femme parle de ses troubles climatériques, ou si un magazine féminin ou autre d’ailleurs s’épanche sur le sujet de la ménopause, on s’en moque un peu, comme par  gêne, comme si tout cela ne nous concernait pas.

Alors que c’est exactement l’inverse : tôt ou tard, chaque femme est toujours concernée par la ménopause.

Les conseils sont toujours bons à prendre

Et c’est quand on est concernée soi-même que l’on commence à se plaindre de ces excès de transpiration, de notre sentiment d’épuisement ou de nervosité, et de manque de concentration. Car cela fait tout simplement du bien de partager ses problèmes avec une personne qui est passée par là. Dans le temps, on demandait conseils à nos grands-mères tandis qu’aujourd’hui, c’est dans les forums, les chats et autres blogs sur internet qu’on va se renseigner.  Ce qui est plutôt compréhensible d’ailleurs car on a la sécurité de l’anonymat, ce qui fait qu’on osera plus poser certaines questions délicates. Et c’est très bien, surtout que la ménopause dure longtemps, souvent durant des années.

Mon secret : la détente active

Je me suis au fur-et-à-mesure déchargée de travail, et laissé la plupart des domaines à la jeune génération. Je trouve nettement plus important de faire des excursions ou de beaux voyages avec mon époux, ou de jouer avec nos petits-enfants. Finalement, j’ai profité de la ménopause pour sortir du cercle infernal de la routine quotidienne, et pour m’orienter vers de nouvelles directions. Je fais beaucoup plus de vélo, suis des cours pour adultes, aime visiter d’autres pays ou aller à la montagne, j’aime beaucoup danser et j’adore découvrir de nouvelles spécialités régionales ou internationales.  Enfin finalement, tout un tas d’activités qui me permettent de me décontracter de façon active, et qui m’aident ou m’ont aidé à organiser ma ménopause de façon positive.

Parce que sincèrement, pourquoi sinon consacrer tout un site aux problèmes liés à la ménopause ? Je préfère vivre la vie à plein poumon et continuer à avoir mon mot à dire. Et puis naturellement, j’aime partager mes connaissances.

Si vous avez des questions, ou si vous avez de bons conseils à partager, écrivez-moi. Par contre ayant une vie sociale et privée active, je ne peux pas promettre de répondre immédiatement, mais je suis certaine que vous comprendrez. De même, j’effacerai immédiatement tout message destructif, commentaire déplacé ou spam…

Bien à vous,
Votre Catherine