On n’est jamais assez conscient de l’importance d’une alimentation saine pour notre corps. Cette Lapalissade est encore plus vraie au moment de la ménopause : bien-sûr, on ne peut pas tromper la ménopause avec un régime particulier, mais on peut définitivement l’influencer dans le bon sens, en faisant attention à un bon équilibre entre vitamines, minéraux et acides aminés – aussi appelés les éléments constitutifs de la vie.
En outre, nous pouvons influencer notre ménopause pour minimiser ses symptômes, en maintenant dans une certaine mesure l’équilibre de notre balance hormonale au travers d’un apport d’hormones végétale.
« Plus d’exercice et une alimentation responsable »
C’est l’un des premiers et à mon avis meilleurs conseils que m’a donné ma gynécologue quand je lui ai demandé ce que je pouvais faire contre les bouffées de chaleur, les sueurs et l’insomnie afin de rendre ma ménopause plus vivable. Elle m’a suggéré de consommer beaucoup de fruits et de légumes cuits, ainsi que des produits céréaliers. Elle m’a conseillé de limiter ma consommation de viande et de produits animaux dérivés, voire de suivre un régime végétarien.
Je continue à manger un steak de temps en temps, bien que rarement, mais cela m’a donné un petit coup de pouce pour m’alimenter de façon plus responsable. D’ailleurs je n’achète pas de viande en supermarché. J’ai aussi réalisé que je mangeais trop gras, trop salé et trop sucré. Je mangeais trop vite, au lieu de bien prendre le temps de bien mâcher la nourriture, lentement, sans faire 150 autres choses à la fois. Et puis je me suis aperçue que je buvais trop peu et mal : trop de café par exemple – pas étonnant après de mal dormir et d’avoir des bouffées de chaleur.
Au sujet des bouffées de chaleur
Sur un portail scientifique, je suis tombée sur un article intéressant intitulé « les acides aminés et leurs vertus bénéfiques pour la ménopause ».
Cet article explique, entre autres choses, que l’une des raisons pour les bouffées de chaleur est à chercher dans la dysfonction dite endothéliale. En termes simples, il s’agit d’une altération de la régulation vasculaire, altérée en raison de l’absence d’oxyde nitrique (NO) dans le corps. Une quantité suffisante d’arginine et de lysine (ce sont des acides aminés) joueraient donc un rôle important dans le succès de la synthèse de NO.
Les noix, les arachides ou les graines de citrouille contiennent beaucoup d’arginine. Une amie écotrophologue m’a aussi conseillé d’enrichir mon alimentation d’hormones végétales, ces fameuses phyto-hormones. D’ailleurs l’article dont je parlais plus haut évoque ces phyto-hormones. On en trouve par exemple dans les produits à base de soja, mais également dans le trèfle rouge ou le houblon.
Seulement malheureusement, j’aime bien une noix de temps en temps, mais ne m’en gaverais pas, et je ne suis pas non plus folle de soja. En outre, les isoflavones contenues dans le soja sont sujets à controverse, en particulier parce que pratiquement toute la culture mondiale de soja est à base d’OGM. Eh bien, qu’il en soit ainsi. Je me suis dit qu’au lieu de manger des choses dont je ne raffole pas ou que je ne tolère pas, et bien autant couvrir mon déficit en phytohormones et en acides aminés au travers de compléments alimentaires. Et après les tâtonnements du début, il s’avère que ça a été une excellent idée.
Contre l’obésité
Et puis avec la ménopause, ce n’est pas uniquement la production d’hormones qui se modifie, mais aussi la répartition des graisses dans l’organisme. D’où ce cumul de graisse au niveau du ventre. Dans un même temps, nos besoins énergétiques baissent car notre masse musculaire diminue en raison d’un manque accru de mouvement, et nos besoins en calories diminuent.
Il faut donc tacher de réduire notre apport calorique, et si possible d’accélérer la combustion des graisses, par exemple en effectuant plus d’exercice. Cependant, manger moins n’est pas la bonne méthode pour réduire notre apport calorique.
J’essaie donc de consommer de la nourriture ayant le moins de calories possibles par gramme, et étant tout de même rassasiants. Sur ma liste de courses, on trouve donc beaucoup de légumes, de fruits et de poisson, pas trop de produits laitiers.
Des conseils qui ont fait leurs preuves
Voici un bref résumé des changements mineurs effectués dans mes habitudes alimentaires. Finalement, ça m’a fait beaucoup de bien, sans jamais me priver de bons petits plats.
» Manger lentement et bien mastiquer
» Apprécier consciemment la nourriture
» Ne pas diner trop tard
» Le soir, éviter la caféine
» Boire plus d’eau et de tisanes non-sucrées
» Boire de l’alcool absolument avec modération
Ce sont bien-sûr des suggestions, car je pense qu’il ne faut jamais se forcer, donc si un point ou l’autre ne vous convient pas, vous trouverez certainement une autre solution pour vous adapter à la situation. Le plus important est que vous soyez bien dans votre peau.
Si vous avez des questions ou des suggestions, n’hésitez pas à m’écrire. Je me réjouis de tout courrier bien-pensant.