Tout le monde a déjà entendu parler du yoga, et énormément de personnes le pratiquent aussi chez nous en Occident. Il existe toutes sortes de yoga, chacune adaptée à des fonctions précises. Une méthode de yoga sera particulièrement calme, l’autre de nature plus active comme le power yoga, tandis qu’une autre méthode se concentrera principalement sur la respiration. Toutes les passer à la loupe prendrait trop de temps, mais arrêtons-nous sur la méthode qui nous intéresse dans le cadre de notre ménopause : qu’est-ce que le yoga thérapeutique hormonal (YTH) ?
Tout n’est que question d’équilibre ?
Il s’agit d’un yoga hybride entre les techniques de yoga classique, une technique de respiration spéciale, et des postures dynamiques ciblées. C’est la psychologue Dinah Rodrigues, diplômée en psychologie et en philosophie à l’Université de Sao Paulo et qui pratique le yoga depuis déjà soixante ans, à qui l’on doit cette technique apparue au début des années 90, et qui vise à rassembler différents éléments dans le but d’avoir une influence positive sur le système hormonal féminin endocrinien.
Quelques femmes parmi mon cercle d’amies voient le yoga hormonal comme une alternative sérieuse face aux thérapies médicamenteuses, ces dernières représentant une agression artificielle sur l’organisme. Tandis que le yoga hormonal est capable d’organiser les troubles organiques, et tente de résoudre naturellement nos carences hormonales. D’après l’inventrice de cette technique qui est aujourd’hui octogénaire, on observe dans certains cas et après plusieurs mois de pratique quotidienne une amélioration des symptômes de la ménopause.
Je ne possède ni la diligence, ni la patience pour pouvoir juger objectivement. Mes activités sportives mêlées à mon changement de régime alimentaire et mes compléments alimentaires me suffisent amplement, car je vis nettement mieux ce flash hormonal. Mais une chose est sûre, le yoga thérapeutique hormonal est nettement moins dangereux que la thérapie hormonale de substitution classique.
Tout n’est question que de flux énergétique ?
Les exercices de yoga hormonal sont censés « masser » et exciter les organes internes dans leur fonction de façon ciblée. Il va de soi que cela doit être réalisé consciencieusement et avec une certaine connaissance des fonctions de l’organisme. Le psychisme profite aussi de cet effort de concentration et de calme lors des exercices. Pour une circulation sans entrave des hormones, il est important de permettre une libre circulation de l’énergie dans le corps. Les blocages, de quelle nature qu’ils soient, dérangent le travail des hormones, prétendent les yogi expérimentés. Lorsque la thérapie a été effectuée avec succès, le flux d’énergie augmente. Les possibles bienfaits sont alors une meilleure oxygénation, une bonne circulation sanguine ainsi qu’un sommeil plus profond.
Cependant, l’approche holistique du yoga hormonal n’aurait aucun sens si parallèlement, vous ne vous alimentez pas de façon saine et responsable. Un yoji ne prendra jamais trop de sucre, de matières grasses ou d’édulcorants, car cela anéantirait tous les efforts du yoga. Une alimentation équilibrée avec des acides aminés, des vitamines et des minéraux agresse nettement moins le corps. Cependant, le yoga hormonal n’est pas nécessairement idéal pour tout le monde. Les femmes enceintes devraient s’en abstenir, et pratiquer à la place un yoga adapté à la grossesse. En outre, le yoga hormonal est contre-indiqué en cas de cancer du sein, après une ablation totale, ou dans le cas d’un gros fibrome, d’une endométriose sévère ou d’une réduction mammaire. En cas de doute, demandez à votre gynécologue.